Deux mères de famille en pèlerinage...
Le WE du 30 septembre, c'était le pèlerinage des mères de famille à Dourgne.
Merci à Edith et Nadine qui nous offrent leur témoignage...
J'ai eu l'information sur le pèlerinage par le biais de Rima, une sœur de ma nouvelle paroisse d’Auterive ; j'ai dit tout de suite « oui » !
Une fois arrivée au monastère, j'ai été impressionnée par le lieu car, c’était la première fois que je mettais les pieds dans un monastère.
L’accueil et l'organisation pour le pélé étaient tout simplement bien faits. Même les chants étaient bien choisis et ça allait avec le thème du pèlerinage " SI TU SAVAIS LE DON DE DIEU"
Pour moi ce pélé était une occasion pour :
- faire une pause dans ma vie afin de voir à quel niveau je suis dans ma relation avec mon Créateur,
- redéfinir de nouvelles bases pour mieux le servir, l'aimer de tout mon cœur, de toute ma force et ce tous les jours de ma vie et porter ma famille et moi plus haut dans la foi.
Cela m'a aussi aidée à purifier mon esprit, mon corps et mon âme car, une fois arrivée au sommet de la montagne noire, j'ai ressenti un poids que le Seigneur a déchargé du dessus mes épaules ; je me sentais apaisée, remplie de joie.
A dire vrai, c'était la première fois que je faisais un pèlerinage : pour moi c’était la catastrophe de marcher aussi longtemps et sous une pluie diluvienne ! J'ai cru par moment que jamais je n’allais y arriver mais par la grâce je suis arrivée.
Les enseignements du Père Hervé GAIGNARD portaient sur : apprendre à recevoir, le regard de Jésus, si tu savais le don de Dieu, l'amour victoire de la faiblesse, la paix intérieure une urgence spirituelle, toucher Dieu dans sa prière
Ces enseignements m'ont beaucoup édifiée, c’était doux, profond. Voici des points qui m'ont marquée :
- Servir Dieu dans ses devoirs d’états,
- Etre chrétien n'est pas une tâche à remplir, une liste de choses à faire, mais c'est surtout accueillir par le moyen de la foi (une foi imprégnée d’espérance et d'amour).
- Le christianisme n'est pas une religion de l'effort humain, mais une religion de la grâce divine.
- L'amour de Jésus-Christ nous précède et son regard devance nos besoins.
- Il nous a parlé de l'évangile de la Samaritaine qui est magnifique pour nous faire comprendre que Jésus a soif de nous donner l'eau vive de son amour.
- Le puits profond où la Samaritaine allait chercher de l’eau doit aussi être la profondeur de notre désir et de notre besoin d'aimer et servir Dieu.
- Dans l'oraison, l'âme se purifie du péché, la foi s'enracine, l’espérance se fortifie. Dans la prière, on peut se consacrer à réciter un chapelet, ruminer un psaume, méditer un passage biblique, ce qui est décisif ce n'est pas la méthode mais les dispositions profondes de notre cœur lorsque nous sommes en prière.
- Seul un coeur paisible est capable d'aimer ; on doit s'efforcer à conserver la paix de notre cœur, lutter contre l'inquiétude, le trouble, l'agitation d'esprit c'est indispensable pour grandir dans l’amour et laisser Dieu agir.
J'ai aimé ce pèlerinage ; la prochaine fois je vais repartir…
Nadine
C’était la 5ième fois que je faisais ce pèlerinage des mères.
Cette année, je me suis inscrite toute seule, sans me soucier de savoir si je connaitrais des personnes ou pas.J’avais proposé ma voiture pour covoiturer jusqu’à Dourgne ; les organisatrices m’ont ainsi mise en contact avec les personnes du secteurs Brax, Léguevin, Pibrac qui s’étaient inscrites comme moi. Dès le départ, j’ai eu ainsi l’occasion de faire de nouvelles connaissances et de créer du lien.
A l’arrivée, café, petits gâteaux, foulards, badge et livrets nous attendaient.
Ce fut aussi la joie des retrouvailles , entre autre avec Nadine, ancienne paroissienne de Léguevin, désormais bien intégrée dans sa nouvelle paroisse de Auterive.
Le pèlerinage a démarré : samedi marche et topos sous la pluie toute la journée, puis dimanche une belle journée qui nous a permis d'oublier celle de la veille.
Le soir, nous avons été réparties dans les chambres en fonction de l’horaire d’adoration que nous avions choisi : à nouveau, cela m’a permis de faire de nouvelles connaissances.
Toutes ces nouvelles rencontres m’ont particulièrement marquées cette année : celles du voyage, celles de l'arrivée, celles de la marche, celles du repas du soir à l'abbaye ste scholastique, celles de la nuit dans les différents gites des soeurs et des moines , celles du petit déjeuner.
Je vous ai ramené le mot d’accueil au pèlerinage, contenant aussi un résumé du livre « Si tu savais le don de Dieu » qui a servi de fil conducteur à notre pèlerinage. Peut-être aurez-vous envie de le lire ?
Edith